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MÉMOIRES D'UN FOU 

d’après l ’œuvre de Gustave Flaubert

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QU'EST-CE QU'ON FÊTE ?

La mémoire de ce fou de Flaubert. Oui, mais pas que... Nous fêtons les fous et leurs âmes, la bêtise de l'homme, ses doutes, sa beauté et le monde, « ce grand idiot, qui tourne depuis tant de siècles dans l'espace sans faire un pas, et qui hurle et qui bave, et qui se déchire lui-même ». Pour cette célébration nous nous appuyons sur sa toute première œuvre « Mémoires d'un fou » qu'il finit d'écrire à l'âge de 17 ans (1838) et qui ne sera publiée qu'en 1901 soit 21 ans après sa mort.

 

Une grande fête ne peut se faire sans musique, ni corps mouvants dans l'espace, en quête d'ivresse. Le son se distord, on se contorsionne et se laisse entrainer par la tourmente des cerceaux qui tournent sans fin, jusqu'à en devenir fou. Les images et les mouvements s'enchaînent et s'entremêlent tels un collage des pensées qui se perdent pour se fondre dans l'horizon.

 

Et si on allait jusqu'au bout du scepticisme et du désespoir jusqu'à en rire ? Pour Flaubert, c'est ce rire libérateur qui le fait redescendre et relativiser sur sa pensée. L'humour et l'autodérision rythment la dramaturgie de cette œuvre par quelques digressions sur la société et l'humanité.

 

La performance est guidée par cette oscillation de réflexions qui sont encore aujourd'hui d'actualité : cette société qui corrompt les esprits et « assèche les cœurs », la fin proche de l'humanité, la nature qui reprend ses droits après la débauche.

Et l'amour dans tout ça, arrivons-nous seulement à l'exprimer ?

« Et les qui aiment à rire pourront à la fin rire de l’auteur et d’eux mêmes » (extrait de Mémoires d’un fou)

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MUSIQUE

La distorsion de la voix comme un flot de pensées qui envahissent l'esprit. Ici le son retranscrit la voix de l'âme. Et si Flaubert avait 17 ans aujourd'hui, comment écrirait-il? Nous reprenons des extraits de texte, parfois tels quels, d'autres réécrits avec les mots d'aujourd'hui. Les voix sont amplifiées à l'aide d'un vocoder, une technique très utilisée dans la musique actuelle.

CIRQUE

En réponse à cette folie décrite par Flaubert : le corps pris par le maelström de l’âme tourne sans fin au milieu des hula-hoops (cerceaux). On ne sait plus si le corps est moteur du mouvement ou si c’est le cerceau qui entraîne le corps face à ce cercle infini et vertigineux. De la confusion naît un jeu entre les deux. Le corps se contorsionne, se déforme sous le poids de la pensée.

SCÉNOGRAPHIE/ LUMIÈRE

Ici pas de boule à facettes mais un rétroprojecteur pour éclairer les corps; le transparent se remplit petit à petit d'images et de mots qui superposent, la pièce est enfumée. Derrière nous un rideau de lanières PVC translucides sur lesquelles sont projetées les images et les mots nous servent de porte entre le réel et la pensée.

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L'équipe

À l’écriture et au plateau :

Théo Godefroid et Angèle Guilbaud 

Création son et lumière :

Théo Godefroid

Scénographie et costumes :

Angèle Guilbaud

Construction :

Alice Godefroid 

VIDÉO
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